Quelqu'un Maddie...

28 juin 2006

Expérience à vivre


Ok, j'aurai adoré sauté de joie lors des buts de nos Bleus.
Ok, j'aurai aimé crier "on est les champions" ! ou même vivre et entendre les cris et les klaxons dans tout Paris.

Mais non, hier j'ai plutôt été témoin de la déception, la ville était d'un calme après le foot. Et moi, je ne pouvais m'empêcher de sourire.

Hier soir, j'ai vu le match dans un bar avec des copains. Heureusement, ce n'était pas les copains fous de foot qui m'aurait sacrifié sur la place publique après le match. Mais des copains qui voulaient voir leur équipe gagner, mais sans pour autant critiquer mon équipe.
Match surréaliste un peu. Lors du tir du pénalty, tout le groupe était comme fou a le voir entrer. Et moi me cachant derrière la chemise de mon chéri en priant pour qu'il ne rentre pas. Chaque occasion espagnole, je retenais mon souffle quand eux criait : Vamos Vamos Vamos !
Chaque occasion française, je criais Allez Allez Allez, et mes amis qui regardait en riant !

Et puis nos buts. Le premier, me suis levée en criant. Toute seule. Grand moment de solitude. Me suis dis : ah ouai ! c'est mieux avec du monde quand même.
Le deuxième, j'ai pas bien vu, et comme personne ne réagissait (ils entraient de dépression) j'ai pas réagit tout de suite. Mais je suis restée assise, et j'ai juste dit Youpi !
Le troisième, j'ai laissé éclaté ma joie. Et puis chéri juste avant qui disait : Vas y Zidane, met le ce but, tu le mérites ! (je l'aime mon chéri).

Puis les appels de la famille. les gens dans la rue qui me regardaient pas gentiment en m'entendant parler français et être surexcitée !

Et ce matin, les quelques félicitations entre les dents de certains collègues. D'autres qui n'ont pas amené le sujet alors que la veille ils me disaient : tu verras demain.

Ils sont beaucoup plus calme, la ramène pas. Et moi trop gentille, je la ramène pas non plus. Leur montrer ce qu'est le fair play, et qu'on peut savourer une victoire sans pour autant détruire une équipe ou un pays.

J'aurai aimé être en France hier. Samedi, peu de chance de voir le match, mais ma mère sera mon relais. J'aurai aimé aussi qu'il y ai plus d'entente entre les deux pays. Mais c'est la coupe du monde, elle soulève toutes les passions. Les espagnols attendent maintenant que le Bresil nous gagne. Je m'en fiche moi. Si on perd et lundi ils commencent a me chambrer, je leur rappelerai que nous au moins on est arrivés jusque là.

C'est dommage pour eux. Ils auraient digéré la défaite bien plus facilement si ils n'avaient pas vendu la peau de l'ours avant. Ils étaient tellement surs de gagner. Nous de perdre, que la roue a tourné pour notre bien (youpi)

Petit souvenir du match. Gros bobo au derrière de m'être levée au premier but, et rassise alors que ma chaise était tombée (ca faisait du plus bel effet de me retrouver par terre)

Ils m'ont dit que c'était une punition divine ;)

Aie, j'ai mal