Quelqu'un Maddie...

07 mars 2006

Quand on aime, on ne compte pas...


Rappelez moi que la prochaine fois que je veux faire une surprise à mon homme, que les dates entre le moment où il aurait du avoir son cadeau, et le moment où il l’aura vraiment, soient rapprochées.

J’ai du lâcher la date où il aurait son cadeau. J’en pouvais plus, c’était du harcèlement moral mélangé à du chantage affectif, et un soupçons de menaces par chatouilles aux pieds, et ça, mes pieds, faut pas toucher !
Bref, malheureusement pour moi, maintenant il essaye de coller toutes possibilités possibles à cette date…

Mais faisons un résumé de ces derniers jours.

Vendredi, donc, je lui ai dis la date de son cadeau. En espérant avoir un peu la paix.
Vendredi soir, sortie avec des copains, qui ne sont pas au courant du dit cadeau. Pendant une escapade du chéri aux toilettes, je les mets dans la confidence, au cas où monsieur décide d’organiser je ne sais quoi ce week end là. Les copains trouvent que l’idée est géniale, et moi je suis toute fière.
Plus tard dans la soirée, voilà que chéri et un copain parlent de quand ils vont fêter leur anniversaire (qu’ils fêtent souvent ensemble). Et voilà que mon homme nous sort la date du 18 ! Dans le genre : il veut me faire avoir une attaque, il est en bonne voie…
Notre copain qui dit : oui oui, le 18, c’est bien, et moi qui lui donne des ptits coups de pied. Lui me rassurant d’un regard… Je suis à deux doigts de partir dans un fou rire nerveux… Plus tard, notre copain me rassure pendant une autre absence de chéri que pas de soucis, le 18, ça ne se fera pas…
Je suis sauvée.
Enfin pour le reste de la nuit.

Lendemain, étrangement, chéri est sage concernant le sujet de son anniv. C’est peut être dû à la gueule de bois qui nous a rendu visite !
Le soir. Soirée d’anniv d’une copine (sont tous nés en mars ma parole)

Le moment de m’organiser avec J. et S. pour ce week end où nous allons à Pamplona, et où j’ai un souci pour sortir plus tôt (cf post précédent). Donc J. me rassure (sont chouettes nos copains quand même) que si je peux me débrouiller pour sortir plus tôt, cool, sinon, c’est pas grave, il trouvera une excuse pour que nous partions plus tard.

De l’autre côté, M. me dit qu’elle pensait que l’on partait à Rome ce week end là, juste après l’anniversaire. Donc je lui explique que non, et je lui parle des derniers détails. Elle me propose de nous amener à l’aéroport le vendredi.
Joie dans mon cœur, ça m’évite de gérer un rendez-vous dans le métro, et en plus, avec le nouveau terminal de l’aéroport, il parait que c’est digne de l’enfer.
J. à son tour me propose de nous emmener…
Si c’est pas de la solidarité ça…
Quand nous quittons la soirée, on embrasse tout le monde, et une fois que chéri à le dos tourné, M. me fais le signe de l’appeler… 2 secondes plus tard, c’est J. qui me fais le signe de l’appeler.
Je rigole intérieurement de l’image qui est très forte, une conspiration en bonne et due forme.

Le dimanche, à part râler un peu de pas avoir son cadeau, chéri est assez sage… Il me dit juste qu’il pense que c’est peut être une pièce de théâtre, et que de toute façon, faut pas oublier que le 18, c’est la fête de son anniv, donc … Moi j’acquiesce comme il se doit… Si il savait…

Hier, en rentrant du boulot, sur le pas de la porte, il me fait : Je suis désolé, mais je sais ce que tu vas m’offrir.
Nœud dans le ventre. Mais en même temps, sereine, car avant qu’il trouve ce que c’est, ou sinon c’est quelqu’un qui a vendu la mèche. Après l’avoir cuisiné un peu, je devine son idée de cadeau, et lui confirme que ben c’est dommage, mais ce n’est pas ça !
Donc pour ne pas partir bredouille, il va me faire une liste de tout ce que ça pourrait être ! Dans la liste, il y a un week end quelque part. Je reste impassible sur tout ce qu’il me dit.
Aujourd’hui, au téléphone, il me redit fièrement : c’est bon cette fois je sais ! Enfin j’ai deux idées !
Moi je lui réponds que quoi qu’il me dise, je ne dirais rien, ni non, ni oui. Même si il trouve.
Lui maintenant est persuadé que c’est un week end. Et il m’a dit que c’est soit un week end au ski pour qu’il m’apprenne, soit un week end plongée…

Je n’ai rien dit, et il a du raccrocher, car autre appel. Donc nous en sommes là.

J’ai peur qu’il finisse par trouver. Quoique, vu qu’on parle très rarement de Rome, je doute qu’il trouve la destination. Le fait qu’il trouve que c’est un week end ? Ok, pas grave, tant que la destination reste inconnue. J’espère qu’il va penser longtemps que ca peut être une des deux possibilités, pour qu’il arrête les interrogatoires. Je ne sais pas si je vais tenir longtemps moi. Et tellement envie de lui dire en plus… Déjà, il est prêt à se mettre en colère si c’est l’une ou l’autre des destinations, car ca coute cher… Bon donc il faut que j’accepte l’idée que j’aurai droit à une engueulade… M’en fiche, je me fais plaisir moi aussi dans tout ça…

Bon s’il vous plaît, faites passer les jours… viiiiiite !! Ce n’est plus seulement l’envie d’y aller, mais l’envie que la torture s’arrête ^^