Quelqu'un Maddie...

31 août 2005

Le coeur qui s'ouvre


Dur dur dur de quitter le net et de bosser sérieusement. Vraiment, je ne suis pas sérieuse.
Mais j'ai été malgré moi emportée par des récits, des histoires, plus poignantes les unes que les autres. A me promener de blog en blog, je voyais des articles qui parlait du combat de Lawry contre la mucoviscidose. Raconté avec une émotion jusqu'au bout. Puis de celui de la petite Lou Salomé emportée par un cancer à tout juste 4 ans. Récit poignant de sa maman se battant au jour d'aujourd'hui contre ce fléau à son tour.
Rien de bien joyeux, voir même super déprimant. Mais c'est plus fort que nous. On lit, on pleure, on regrette de ne pas avoir connu de si formidables personnes. On se demande pourquoi le sort s'acharne sur des gens qui en ont beaucoup trop bavé.

Le cancer a touché ma famille, 2 fois, sur la même personne, et elle l'a vaincue ces deux fois là. Je prie chaque jour pour que ma maman ait enfin la paix du corps et qu'une 3ème rechute n'arrive jamais. C'est un combat de tous, du malade, de sa famille, des gens qui l'aime. Vouloir lui enlever la fatigue, la douleur, la tristesse.
Je me rappelle d'un soir, une veille de chimio, elle pleurait, me disant qu'elle ne voulait pas y aller. Je voulais y aller à sa place. Si j'avais pu, je l'aurais fais. Mais non. Il a fallu que je la motive pour y aller, sachant qu'elle se sentirai mal après, que peut on dire à ce moment la ?

Maintenant elle va bien, et elle est contente d'avoir été à toutes les séances. Elle sait qu'elle le referait si ca revenait. Il faudrai réinventer un mot plus fort que courage pour toutes ces personnes malades, et qui se battent chaque jour contre un enemi invisible et intransigeant.

Cet article est triste. Grave. Beaucoup de personnes n'aiment pas parler de la maladie. Pour ca que j'en parle ici peut-être.
C'est un peu comme la perte d'un parent très proche.
On veut en parler, encore et encore, on extériorise sa peine, on veut le faire connaître. Mais les gens qui ne connaissent pas ce deuil, au final opine de la tête mais ne comprennent pas comme toi tu le voudrais. (je parle de mon cas à moi, peut etre que d'autres ont une autre vision de la chose)

Je n'ai pas d'amis qui ont perdu leur père dans mes amis proche. Une année, j'ai rencontré quelqu'un qui avait perdu le sien depuis 7 ans, moi ça en faisait 2. Je n'en ai jamais autant parlé qu'avec lui. On se comprenait au moindre mot. On ressentait la même chose.

(hum cet article part encore en vrille)

Et pour la maladie c'est pareil. Ca fait peur comme sujet on dirait. Je parlais du traitement de ma mere, et je n'avais pas l'echo qu'il me fallait. Soit ca n'interessait pas, soit ca faisait peur, je sais pas. Mais seules les personnes ayant ete impliquees dans ce genre de maladie (via connaissance, ou meme anciens malades) avait une ecoute toute differente.

(ca doit etre un beau fouilli. J'ose pas me relire, peur de rien piger)

Bref, j'ai été touchée, énormément par leur combat, leur trop courte vie. Ca te donne une rage de vaincre, une envie de vivre encore plus forte.

Mais maintenant il faudrai penser a se mettre sérieusement au boulot (z'en faites pas, je bosse quand même !) (enfin un peu) Car on a un gros projet qui va se mettre en place, et à ce moment la, fini internet la journée ! Bonjour les heures sup ! En fait, je crois que c'est ce qu'il me faut : être débordée de boulot !

Donc pour l'heure qu'il me reste, je vais faire profiter de mon charmant petit accent français et relancer ces vilains fournisseurs (que pourtant j'adore, car ils sont tout sympa avec moi) qui m'envoie pas ce que je demande (oui, sont sympa, mais si tu leur fais pas 3 relances, ben ils zappent)(bref, c'est partout pareil. hihi)

Gros bisous tout le monde